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Kœtzingue est une commune situe dans le canton de Sierentz.

Ses armoiries représentent deux S majuscules entrelacés.

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Kètziger Chronik : Strosse, Blueme un Fachhieser.

Le passé de Koetzingue se confond avec le temps. Héritière d'une longue histoire ponctuée de drames (dont la Guerre de Trente Ans au 17ème siècle) et d'évènements plus heureux, le village peuplé de 630 habitants hérite d'un charme typiquement sundgauvien où l'agriculture côtoie la beauté des maisons et des rues.
Nanti d'un blason en "S doublé", le village aligne ses maisons rustiques, (d'elsassischi Fachhieser) qui, grâce à ses habitants, ont survécu et sont particulièrement représentatives de notre biotope rural. L'ancienne maison dîmière (s'Zehnthüs ou s'Dorfhus) est également un remarquable vestige architectural d'histoire. Certaines rues (d'Gasse) sous-titrées en dialecte, impriment le cachet de l'Alsace authentique.
Au centre de notre commune pittoresque, l'église St Léger est caractérisée par les fonts baptismaux d'inspiration romane du XIVème siècle. La Mairie-Ecole, quelques calvaires et de nombreux vestiges complètent le panorama architectural de la cité.
Flirtant avec le passé, le présent est également là, avec de belles maisons modernes, des parcs fleuris et des potagers. Des initiatives communales, des commissions, des associations et du théâtre. Des idées et des engagements futurs. Et ne l'oublions pas, un stade de football où l'ASL Koetzingue a acquis une dimension régionale !......
En enchaînant sur nos futures opérations de biodiversité qui seront implantées dans la commune, notre regard se pose sur ses acquits de l'histoire : le blason, les rues, les maisons, les colombages, les balcons fleuris, tout ce passé récent ou lointain dont les habitants de Koetzingueen sont légitimement fiers !......

Champ de blé coucher de soleil.jpg
eglise cigogne
paysage automne

Le village se tient en aval de Rantzwiller, sur le petit ruisseau du Muhlbach qui échancre le rebord du Sundgau et domine d'une cinquantaine de mètres la plaine rhénane. Les vergers qui entourent la commune donnent une impression de calme et de quiétude. Koetzingue apparaît sous la forme d'un joli quadrilatère formé par ses rues principales. Au cœur du village s'étend le "Tieffend", lot de verdure, préservé de toute construction et auquel on accède par un sentier et par le verger du Dorfhüs.

Kœtzingue est privilégié par rapport à sa situation géographique. La commune n'est distante que de 15 kilomètres de Bâle, Mulhouse (chef-lieu d'arrondissement) et Altkirch. Koetzingue est le centre du triangle Mulhouse - Bâle - Altkirch. La gare la plus proche se trouve à 5 kilomètres (Sierentz).
La commune est située sur la D 21 qui va de Mulhouse à Folgensbourg et sur la D19 bis qui va d'Altkirch à Kembs.
A l'approche de Koetzingue, le long des vallons tranquilles et par-dessus les collines, la vue est magnifique :
- à l'Est se dresse la barre interminable de la Foret Noire
- au Sud se dessine la ligne du Jura
et par temps très clair, on peut apercevoir la Jungfrau, massif des Alpes Suisses.

Pour voir les Vosges, il faut grimper dans le vignoble du Homberg, endroit superbe au milieu des bois.
Les altitudes varient entre 292 mètres (point le plus bas du village) et 353 mètres au Homberg.
Le clocher apparait de loin et de par sa forme, tranche avec les maisons anciennes du village. En effet, l'Eglise Saint Léger date de 1862.
Koetzingue est remarquable par le nombre de maisons anciennes. A l'entrée du village s'élève une vieille maison dimière solidement bâtie avec d'énormes pierres d'angle et des murs épais datant du 16eme siècle. Les fenêtres à meneaux tripartites lui donnent un caractère particulier. Dans la partie haute du village se trouvent deux maisons lui ressemblant qui appartenaient vraisemblablement à l'évêché de Bâle, lequel avait une cour colongère à Koetzingue.
Les maisons à colombage avec galeries en bois et les imposantes maisons en pierre, construites par nos aïeux, qui ont toujours su conserver une unité traditionnelle et harmonieuse dans les formes, occupent le centre du village et contrastent singulièrement avec les nouvelles constructions qui les encerclent.
La plus ancienne mention écrite du village se trouve dans la charte du pape Alexandre III, charte date entre 1166 et 1179. Dans cette charte, le pape charge l'évêque de Bale de prononcer l'excommunication de plusieurs ennemis de l'évêché Saint Alban.